Basile Marie HENRY

[449]

8 OCT 1741 - ____

  • NAISSANCE: 8 OCT 1741, Port-Royal, Acadie, Canada
Famille 1 :
  • MARIAGE:
  1. +Jean Joseph HENRY

PERSONNES

[449] NAISSANCE: A la naissance de Basile, Port-Royal, qui avait été repris par les Anglais en 1710, avait déja été rebaptisé en Annapolis Royal (et lAcadie en Nouvelle-Ecosse). LAcadie fut officiellement cédée aux Anglais par le traité dUtrecht de 1713. La population en fut déportée en 1755.

BIOGRAPHIE: Basile appartenait à une famille qui fut assez illustre pour donner son nom à une passe et à une anse dans les parages orientaux de Saint-Pierre et Miquelon. Le fondateur en était son arrière-grand-père Robert Henry né à Rouen en 1643, immigré au Canada, qui était étai à Trois-Rivières au Québec en 1666. Cest sans doute en accompagnant les parents de sa future épouse quil était venu en Acadie, plus précisémet à Beaubassin, où il se maria en 1678.

Robert eut seize enfants dont le sixième, Germain Henry, continua dhabiter la région de Cobequid et Beaubassin, au fond de la Baie Française, pays des ± défricheurs deau , cest à dire des cultures prospères protégs par des digues dans les plaines, avec les maisons en rondins bâties sur les collines.

Germain eut douze enfants. Laîné, François, le futur père de Basile, é en 1717, épousa vers 1740 Marie Dugas qui était dune famille connue dont lancêtre, Abraham Dugas, natif de Toulouse (1616), était armurier du Roi et Lieutenant Général en Acadie vers 1640.

Cest la guerre Franco-Anglaise qui, en 1750, chassa les Henry de Beaubassin. Cette localité, victime de la politique de la terre brûlée imposée ar labbé Le Loutre, fut complètement incendiée et détruite. Il se réfuèrent dans lIle Saint-Jean, mais la guerre les y poursuivit.

Jusquen 1755, les Anglais sétaient contentés doccuper militairement le pays, laissant les ± French neutrals , les Français neutres, sadministrer eux-mêmes, mais cette année-là, sous limpulsion des Bostonnais qui redoutaient linfluence française, ils décidèrent en pleine paix de mettre un terme à la colonie dont les députés, tout en se tenant à lécarte la rivalité anglo-française, refusaient obstinément de faire allégeane à la couronne britannique. En effet, le serment qui leur était demandé impliquait la reconnaissance du pouvoir ecclésiastique du Roi dAngleterre ce qui heurtait leurs convictions catholiques.

Ce fut le ± Grand dérangement de 1755. On arrêta impitoyablement les habitants et on les dispersa dans les différentes colonies anglaises du littoral. Réfugiés dans une Ile Saint-Jean surpeuplée par larrivée massie des Acadiens en fuite, les Henry souffrirent terriblement. La capitulation de la forteresse de Louisbourg en 1758 précipita le mouvement.

On disloqua les familles et on embarqua brutalement les 4.000 habitants de lîle (parmi lesquels les Henry et Dugas) sur neuf navires anglais qui les conduisirent en Angleterre et de là, sous la protection du pavillon blanc, dans des ports de France dont Saint-Malo où 1.102 Acadiens furent accueillis.

La traversée de lAtlantique fut effroyable, deux bateaux coulèrent, causant la mort de 700 Acadiens; un autre resta un mois au large de Plymouth avec 170 exilés mourant de faim et de soif. La famille ne fut pas épargnée. La veuve de Germain Henry, née Cécile Deveau (la grand-mère de Basie) débarqua la première à Saint-Malo où lavait amenée le 1er novembre 58 le navire ± Le Duc Guillaume avec son denier fils, Armand. Le voyage lavait terrassée. Elle mourut le 11 février 1759, âgée de 58 ans, et ut enterrée à Saint-Servan. Rien quen janvier 1759, 42 Acadiens étaient morts à lhôpital de cette ville.

De ses douze enfants, nous retrouvons la trace de trois frères nés à Cobequid, François (voir note 10-B.R.), laîné, Pierre (?!) et Armand, déjité. Ils furent accueillis à Saint-Malo le 23 janvier 1759, date à laquelle ils débarquèrent de cinq navires. Ladministration du port soccupa de loger les Acadiens dans la ville, à larsenal, au parc des Corbières, puis plus tard, dans les villages de la Rance. La famille Henry fut hébergée à Saint-Suliac, à une dizaine de kilomètres au sud de Saint Malo, olle devait rester une quinzaine dannées.

François Henry était mort en mer, pendant leffroyable traversée, ainsi que ses trois plus jeunes enfants âgés de 2 à 5 ans. Sa veuve, Marie Dugas, se remariera le 13 avril 1761 avec Antoine Braud, veuf de Cécile Bourg, à Saint-Suliac, au Port Saint Jean dans la toute petite chapelle prieurale de la Ville-ès-Nonains qui a disparu aujourdhui. Il ma paru surprenant quaucun Henry, beau-frère ou enfants, nait assisté au mariage. En effet, Marie avait quatre enfants auprès delle. Coïncidence ? Désapprobation ? Querelle de famille ? Simple omission du rédacteur de lacte ?
Depuis la mort de son frère, laîné, Basile, faisait en tout cas, par son autorité et son instruction exceptionnelle, figure de chef de famille malgré ses vingt ans. Il était marié à Eulalie Dugas, une cousine de sa mre quil avait épousée sans doute juste avant son arrivée en France et qui avait quelques années de plus que lui. Son frère cadet Joseph ainsi que ses soeurs Marguerite et Elisabeth vivent aussi à Saint-Suliac.
Marie Dugas, leur mère remariée, ne vécut que peu longtemps. Elle mourut le 11 mars 1764 et fut enterrée à Saint-Suliac. Aucun Henry nest apparemment présent à lenterrement ! Cest donc Basile qui maria son frère Joseph le 15 mai suivant àCécile Braud, une fille dAntoine, le second mari de sa mère ! dans la chapelle de la Ville-ès-Nonains. Tous ces Acadiens se mariaient entre eux. Marguerite Henry sa soeur épousa à Saint Suliac Ambroise Longuépé en 1763, Elisabeth convola avec Joseph Aucoin en 1770.
A Saint Suliac, il y avait aussi toute la famille Dugas dont nous devons dire un mot puisquils sont nos ancêtres au même titre que les Henry. Le petit-fils dAbraham Dugas, le Lieutenant Général en Acadie de 1640, sappelait en 1700 Joseph Dugas et habitait Port-Royal. Il eut, de deux mariages, une bonne vingtaine denfants dont Joseph (II), un laboureur, dit ± Petit Jos , né vers 1700, qui épousa Anne-Marie Hébert, et Paul, marié lui aussi avec une Anne-Marie Hébert.
± Petit Jos et sa femme, qui sétaient eux aussi réfugiés en 1752 à lle Saint Jean, à Grand Ascencion (sic), étaient tous deux morts en mer pendant la traversée mais leurs nombreux enfants, Charles, Alexis, Antoine, Pierre, Joseph, Marie veuve de François Henry, eux-mêmes souvent chargs de famille, sétaient installés à Saint Suliac. Paul Dugas avait survu lui aussi, mais un de ses enfants était mort cinq jours après le débarquement, sa femme, Marguerite Boudrot, un mois après, et sa fille de seize ans, lannée suivante. Paul se remaria vers 1760 avec Hélène Blanchard et vécut avec sa femme à Pleurtuit entre 1758 et 1760, à Saint Coulomb entre 1760 et 1772. Lune de ses filles, rappelons le, était depuis 1758 lépouse de Basile Henry de sorte que Paul Dugas était à la fois le grand-oncle et le beau-père de Basile Henry !
De 1759 à 1773, les enfants de Basile et dEulalie se succèdent à Saint Suliac : Alexis né en 1760 ; Cécile née en 1761, morte en 1762, Jean (notre grand-père) 1764, François 1765, Anne-Hélène née en 1767 morte en 17, Cécile en 1769, un enfant anonyme en 1772, Elisabeth en 1773sept enfants !
Saint Suliac a peu changé. Cest un gros bourg médiéval bâti sur une prequîle autour dune église massive du XIII ème siècle. On trouve beaucop de maisons très anciennes. Les Henry habitèrent dans une de ces rues au nom pittoresque, la rue Fourche, la rue Dom Juan, la rue du Petit-Puits, la rue Chaise, les ruelles Guitton Certains de leurs petits enfants reposent dans le charmant cimetière tout autour de léglise doù lon aperoit la Rance.
Comme tous les réfugiés acadiens, ils vivaient de la pension que Choiseul faisait distribuer et qui était de 108 livres par an et par personne, même pour les enfants au berceau. Cétait à peu près le montant de la penion dun invalide de la marine. Pourtant Louis XV avait la volonté que les Acadiens fussent pourvus de terres en France et se fondissent dans la paysannerie du royaume, mais les choses traînaient. En 1763, les Etats de Bretagne offrirent aux Canadiens de Morlaix de sétablir à Belle-Île et des représentants de la communauté acadienne sy rendirent en reconnaissance. Le projet prit corps en 1765 et sans doute Basile Henry y fut-il mêlé car le 18 juillet 1763, il devint lun des syndics (députés) de a ± nation acadienne. Il navait que vingt-deux ans mais son instruction lui conférait un véritable prestige dans une communauté pratiquement analphabète : sa femme, son frère Joseph ne savaient ni lire ni écrire Plus tard, en 1792 ladministration le citera en exemple : ± nommé syndic de sa patrie, il sest jusquà ce jour acquitté de cet emploi avec zèle, intelligence et sans reproche .
La besogne ne manquait pas car les projets dintégration se succédaient. Lîle de Bouin ? Les terres de Combourg offertes par le père de Chateaubriand ? La Corse ? En effet, dès 1767, un espion anglais ± travaillait secrètementà dégoûter de la France les Acadiens de Saint Malo et les inctait à se donner à lAngleterre Lespion réussit-il, comme il laffirme, à décider 500 et même 1000 Acadiens de la région de la Rance à sollicer du gouvernement britannique lautorisation de se rendre en Nouvell-Ecosse, assurant ± quils étaient prêts à se conduire désormais en bons et oyaux sujets de la couronne dAngleterre ? Cest une autre affaire. Nous sommes certains, en tout cas, que les deux Acadiens avec lesquels il prétend avoir négocié cette trahison, Pierre Duon et Pierre Henry ne lont pas suivi . Sagit-il de Pierre Henry loncle de Basile ? Ce nest pas impossible, mais il y avait au moins deux Pierre Henry dans la région de Saint Malo. Très vite des conflits surgirent. Conflits à propos de la propriété de la terre. Mauvaise récolte en 1774. Retards dans le paiement des pensions. Affrontements entre le monde rural traditionnel, imprégné de droit féodal et les habitudes dindépendance des Acadiens. En outre, la plupart des colons navaient jamais vraiment labouré la terre, ayant vécu dans loisiveté dans les prisons anglaises ou dans les centres daccueil français. Bientôt ils se fâchèrent. Beaucoup demandèrent à êtrrins, charpentier de navires ou pêcheurs. En octobre 1775 la situation se tendit. On embarqua les ± mutins par la flottille de la Vienne et de la Loire vers Nantes. Parmi eux, Basile Henry qui venait de perdre une petite Marie qui navait vécu que dix semaines.
Les premiers acadiens arrivés à Nantes incitèrent bientôt leurs compatrites à les rejoindre ± décrivant avec complaisance laccueil chaleureux quils ont reçu, les promesses flatteuses que leur ont faites lEvêque et le représentant de lIntendant . Le Marquis de Pérusse prit peur. Il écrivit à lIntendant de Poitiers : ± On ma assuré que Jean-Jacques Le Blanc, Basile Henry et Jean Renaud, qui sont les trois principaux chefs de toute la cabale, ont mandé quelques uns de leurs camarades, depuis leur arrivée à Nantes, de ne point hésiter à déclarer quils veulent se fixern Corse. Ils prendraient des mesures pour quil y eut quelques uns de leurs meilleurs navigateurs sur chaque bâtiment de transport et, lorsquils seraient en pleine mer, ils sempareraient facilement de léquipage et se conduiraient eux-mêmes en Acadie où ils se flattent dêtre très bin reçus des Américains révoltés contre lAngleterre
Finalement 1360 Acadiens sur 1472 rallièrent le port de Nantes. Basile Henry et sa famille trouvèrent refuge dans la paroisse de Saint Similien où, sans doute, le célèbre et richissime tanneur Julien Leroux leur loua à bon marché quelques unes de ses maisons dont il était propriétaie . Basile Henry habitera tout le reste de sa vie rue des Hauts-Pavés une vieille maison sombre et déjà délabrée qui portera plus tard le numo 17, tout près de lancien hôtel Cathuy repos de chasse des Ducs de Bretagne (au 21). Elle a été rasée en même temps que lui dans les années 19.
Beaucoup neurent pas cette chance. En 1778, un partisan anonyme du lotissement de la prairie de la Madeleine écrit : ± il y a 1500 Canadiens et beaucoup dAméricains arrivés (à Nantes) depuis deux ans qui ne peuvent trouver de logement .
Les femmes obtinrent du travail comme tricoteuses ou fileuses dans les filatures de ce quartier industrieux. Les hommes se firent marins, charpentiers, journaliers, domestiques. Tous les ± marins , cest à dire les mutins des premiers convois ± étant à même de gagner leur vie dans une ville maritime se virent supprimer leur solde . Cette mesure, en fait, ne fut pratiquement pas appliquée et les Henry continuèrent à percevoir la pension versée par la Marine jusquen 1773 et par les Finances ensuite jusquen 1784.
La plupart des Acadiens rêvaient de retourner outre Atlantique. Quelques uns, cependant, regrettaient déjà davoir lâché la proie pour lombe : lIntendant de Poitiers écrivait au Marquis de Pérusse le 1er avril 1778 : ± Jai été infirmé, Monsieur, que les nommés Jean-Baptiste Hébe, Prosper Giroire, Charles Guédy, Jean-Baptiste Dugas, tous acadiens et actuellement réfugiés à Nantes ont fait demander à Monsieur le comte dArois la permission de retourner en Poitou . Le Comte dArtois était venu à Nantes en effet, en 1777 et avait fait son entrée par la route de Vannes et des Hauts-Pavés où habitaient les Henry. Le futur Charles X avait bien dautres préoccupations et pendant près dedix ans, les Canadiens végétèrent dans notre ville dans une quasi-misère
Joseph Henry, charpentier, qui habitait aussi le quartier de Saint Similien, donna le jour à quatre enfants et en perdit un. Basile et Eulalie y eurent cinq enfants qui, en 1783, moururent en bas âge sauf la dernièreIls perdirent aussi Cécile, morte en 1778, âgée de neuf ans
E, 1783, on autorisa enfin ceux qui le désiraient à partir pour la Louisiane alors Espagnole. Au printemps 1785, sur 1434 Acadiens, 1244 prirent congé de Nantes ! Le 28 avril, Basile Henry, sur le port, embrasse pour la dernière fois son frère Joseph, sa belle-soeur Cécile Braud et leurs six enfants, le dernier ± à la mamelle . Le ± Bon Papa , navire de 250 tonneaux, armé de deux canons, sapprêtait à appareiller pour la Nouvelle-Orléans. Parmi les 156 émigrants, sa soeur Elisabeth, 35 ans et son mari, Joseph Aucoing, marin. Le ± Bon Papa quitta Paimboeuf le 10 mai et aborda à la Nouvelle-Orléans le 29 juillet. On sait que les Acadiens furent très bien reçus par les Espagnols. Ils demeurèrent un mois dans la ville pour sacclimater. Leurs noms furent hispanisés : Joseph Henry devînt Joseph Henrique, son fils Jean-Laurent Juan Lorenzo, sa soeur Elisabeth Isabel Henrique On leur donna ensuite des outils pour défricher la terre et ils furent conduits près de Manchac sur les bords du Mississipi où ils stablirent.
Le 7 mai suivant, nouveau départ, celui des Dugas. Les oncles Charles, Ambroise, Pierre, son beau-père Paul Dugas, 75 ans, charpentier, son beau-frère Simon, 37 ans, ses belles-soeurs Anne et Marie, le mari de cette dernière, Prosper Giroir, 41 ans, journalier, et leurs six enfants, son autre belle-soeur Magdeleine, veuve de Jean-Baptiste Hebert, 43 ans, avec ses six enfants. Tous sembarquèrent sur la ± Bergère , un gros bateau de 300 tonneaux toujours pour la Louisiane, sous la protection et aux frais du Consul dEspagne.
Dautres Henry dont on ne sait pas sils étaient parents figurent sur les listes : une veuve Henry, 33 ans, Charles Henry, 51 ans, charpentier, Pierre Henry, 61 ans, laboureur (lun des deux Pierre Henry déjà cités, mais ce nest pas loncle qui aurait 10 ans de moins), Joseph Philippe Henry, 22 ans, marin. On sait que la ± Bergère quitte Paimboeuf le 12 mai et aborda le 15 août à la Nouvelle-Orléans. Le voyage fut assez tendu, car les Acadiens appartenaient à deux groupes politiques rivaux qui sétaient déjà affrontés. Ils désignèrent cinq chefs parmi lesquels Simon Dus (± Well fixed financially ). Eux aussi restèrent à la Nouvelle-Orléans jusquau 4 octobre puis sétablirent avec haches, hachettes, pelles, houes et tranchoirs à viande à la Fourche dans le district de Venezuela. Il y avait là 74 familles dont Paul Dugas, Simon, Ambroise, Charles, Pierre, Anne Ozite Dugas nommément cités qui ± commencèrent à cultiver ces teres encore sauvages mais propres à produire des fruits .

N.B. : à propos des acadiens cf. aussi notes de Nicolas-Jan de MALVILAIN

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Notes :
1 Daprès manuscrit dYves Horeau (1985)
2 cest donc Yves Horeau qui écrit : note de B. R.omefort
3 Port-Royal, selon sa propre déclaration à la naissance dAlexis Basile le 21 Frimaire an II, et non pas St Pierre et Miquelon comme lindique sans doute par erreur le déclarant de son décès le 221 Fructidor an VIII.
4 Poirier. Les Acadiens aux îles St Pierre et Miquelon 1758-1828 Thèse Nantes 1984
5 Bona Arsenault. Histoire et généalogie des Acadiens Québec. 1965. 4 vol.
6 Ce sont des noms indiens
7 J.-Alphonse Deveau ? .abbé Le Loutre et les Acadiens. La Sté Canadienne du Livre limitée - 1983
8 Lauvrière. La tragédie dun peuple. Ed. Bossard. Paris 1922
9 Lauvière, op. cit.
10 Le chercheur qui a relevé létat civil des acadiens dans les paroisses bretonnes affirme que François est mort en mer. Pourtant, je relève un François Henry témoin au mariage dAugustin Benoist à Saint Servan le 06-02-1760 qui ne peut pas être cet autre François Henry prisonnier en Angleterre et débarqué à St Malo en 1763. En tout cas il était bien mort n 1761 puisque sa veuve se remarie (peut-être y avait il un autre François dans les mêmes âges, cousin de ceux-ci, descendant de lun des 15 frères et soeurs de Germain Henry- B.R.)
11 Leur mariage ne figure pas au répertoire ± Acadiens mariages in France .
12 Parrain Guillaume Graffard, marraine Elisabeth Henry (tante)
13 Parrain Antoine Braud
14 H. Battas Saint Suliac. Précis historique. Rennes 1956
15 A.D. L. AH L 838
16 ibid.
17 E. Martin. Les Exilés acadiens en France au XVIIIe siècle et leur établissement en Poitou. Hachette. Paris 1936
18 Ibid.
19 Ibid.
20 Lacte de décès dAnne Henry le 16-09-1813 mentionne quelle habitait chez ses parents, rue des Hauts-Pavés, Maison Leroux
21 Acte de décès dAnne Dorothée Henry du 07-02-1815
22 Lelièvre. Nantes au XVII ème siècle. Nantes 1942
23 Tous deux avaient épousé des soeurs dEulalie Dugas. Cétaient donc des beaux-frères de Basile Henry.
24 Cousin dEulalie Dugas.
25 E. Martin op.cit.
26 J. Renoul. La paroisse et quartier Saint Similien. Nantes 1866
27 A.D. LAH. Marine. 458 n 66
28 Acadian Odyssey by O.W. Winzerling. Louisiane. Bâton Rouge 1955
29 Nous avons donc un ancêtre direct enterré en Louisiane.
30 A.D. L. AH. Marine. 458 n 70
31 Acadian Odyssey by O.W. Winzerling. Louisiane. Bâton Rouge 1955

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Dernière mise à jour: 28/01/2023 08:07:49 Romance Standard Time