Premier réveil par les muezzins et coqs, nombreux dans la ville. Mais tout le monde reste paresseusement au lit jusque 7h et plus.
Progressivement, tout le monde se lève et se retrouve à la table du petit déjeuner, avec un beau pain tressé, sans sable, et même du beurre frais !
Nous ne saurons jamais comment s’est réellement passée la nuit torride au rez-de-chaussée, entre Michel, Sylvie et Nadia. Mais les sous-entendus fusent.
Vers 9h30, nous partons tous vers le marché qui est à 5 minutes à pied. Nous passons devant un cyber-café, malheureusement fermé. Abdoulaye nous accompagne jusqu’au rond-point qui est l’entrée du marché. La majorité des voitures sont des Mercedes. Abdoulaye nous signale que la grande majorité est importée de Belgique. On pense alors aux revendeurs du bord du canal derrière les abattoirs d’Anderlecht.
Vers 11h30, tout le monde est rentré à l’auberge. Grande discussion autour du magazine Le Point du 26 mars d’Alain qui est abonné, imprimé par la société de Nadia qui traite Le Point et L’Express.
Vers 12h45, départ pour l’aéroport en deux vagues de deux voitures tout terrain 4 places, somme toute, 4x4. Bébé nous dit au revoir sur le tarmac avant de retourner à l’auberge pour préparer l’arrivée de leur prochain groupe l’après-midi même.
Sur place, le hall d’entrée a le mérite d’être équipé de grands ventilateurs et d’une buvette avec boissons fraîches.
Abdoulaye passe parmi nous pour dire au revoir. Les Bingen et Féron lui réservent des accolades et il nous quitte laissant un petit pincement de cœur chez nous.
La file n’avance pas vite pour l’enregistrement, mais au fond, pas plus lentement qu’à Roissy. Comme on entre et sort comme dans un moulin, pas de panique. Ceci d’autant plus que l’avion a 2 heures de retard. Finalement, on nous déplace tous vers la salle des départs à l’approche de l’avion. Lorsque celui-ci atterrit, les applaudissements fusent.
L’ambiance du vol de retour est très festive. Lorsque le steward, Marco, recompte pour la troisième fois les passagers, le chef de cabine demande le plus grand silence. En fait une passagère est restée sur le tarmac, n’arrivant pas à identifier son bagage, resté coincé dans le terminal. Elle arrivera dans l’avion sous une nouvelle salve d’applaudissements.
Lorsque Nadia fait le pingouin dans le couloir après avoir mis le pull-over de Jacques, c’est la rigolade générale. Et lorsqu'on nous annonce que la température au sol à Paris est de 9º C, c’est l’enthousiasme général.
L’approche au-dessus de la Ville Lumière est magnifique. Nous reconnaissons clairement les Champs-Elysées et la Tour Eiffel dans cette mer lumineuse.
La Police des Frontières en sous-effectif nous gâche quelque peu le plaisir, mais pendant que nous faisons la file, Michel explique que la publication des présentes notes sur Internet n’est peut-être pas une bonne idée si nous voulons préserver la paix dans les familles.
Après de rapides adieux dans le hall des bagages avec Sylvie et Nadia, nous rejoignons l’hôtel pour nous retrouver tous, sauf les Kurgan, autour d’une bière et d’une collation de nuit.
À 1h du matin, extinction des feux.